Nouveautés

Séquences libertaires

MLT - OLT
29 avr. 2025 104 p., 15 €

L’anarchie des météores

Philippe Pelletier
10 avr. 2025 290 p., 10 €

Paul Robin La liberté et la mort

Wagnon Sylvain
15 mar. 2025 114 p., 10 €

Louis Lecoin Et le mouvement anarchiste

Sylvain Garel
14 fev. 2025 68 p., 10 €

Abolir l'Armée

UPF
13 fev. 2025 240 p., 10 €

Terre sainte, guerre sans fin

Re?seau Makhno
06 jan. 2025 168 p., 10 €

L’éducation Intégrale

Hugues Lenoir
28 dec. 2024 124 p., 10 €

Emilie Lamotte Vivre en anarchiste

Marie-Pier Tardif, Sylvain Wagnon
30 nov. 2024 216 p., 10 €

La guerre contre les Femmes Les femmes contre la Guerre

Hélène Hernandez
16 nov. 2024 255 p., 10 €

Guerre à la guerre !

Pierre Sommermeyer
12 nov. 2024 133 p., 10 €

Séquences libertaires

MLT - OLT 29 avr. 2025 104 p., 15 €

Les bandes dessine?es pre?sente?es dans cette co-e?dition des E?di- tions libertaires et des E?ditions du Monde libertaire sont parues au fil des ans dans la presse militante et sur la toile. Les textes et dessins - mis en planches par MLT et OLT – illustrent, par de courts re?cits, les vies de celles et ceux qui voulaient vivre libres : sans Dieu ni mai?tre.

Le gue?rillero antifranquiste catalan Francisco Sabate? - mettant la poudre au service de ses ide?es - inventa un mortier pour lancer ses tracts. Loin des images ve?hicule?es par les bertillonnages de la presse a? sensation, les anarchistes ont toujours pre?fe?re? diffuser leurs ide?es de vive voix ou par voie de presse.

De mai 1886, a? Chicago, au mois de de?cembre 1969, a? Milan, vous trouverez ici, en quelques cases, les visages et l'histoire des victimes de la machine policie?re et judiciaire. Suivent des re?volutions e?touffe?es par les rouges ou les bruns, des journaux interdits, des arrestations, des assassinats, e?pisodes e?voque?s a? travers des itine?raires

individuels ou collectifs. L'Histoire faite par et pour les posse?dants est riche en re?pressions. Mais n'oublions pas ces liberte?s arrache?es sur lesquelles il faut veiller et qu'il faudra de?fendre, ainsi que celles qui restent a? prendre. Journe?e de huit heures, objection de conscience, liberte? d'expression et bien d'autres combats permanents font l'objet de quelques

pages.

D'autres viendront, une place reste a? faire aux militantes anarchistes dont les noms sont

encore dans l'ombre.

Une analyse savante et critique ?de la question climatique

L’anarchie des météores

Philippe Pelletier 10 avr. 2025 290 p., 10 €

La question climatique n’est-elle pas devenue un dogme entretenu par une Église moderne connue sous l’acronyme de GIEC ? N’est-il pas devenu hérétique d’émettre ne serait-ce que l’ombre d’un doute sur cette institution que Margaret Thatcher porta sur les fonts baptismaux ? Triste époque, où douter de l’infaillibilité du GIEC vous vaut le sobriquet de climatosceptique, où l’esprit critique, la démarche scientifique et le discours rationnel cèdent le pas à la peste émotionnelle…

Loin de nier l’évidence, ce livre éclaire les notions laissées obscures par les tenants du discours catastrophiste : le temps qu’il fait change, c’est un fait, peut-on pour autant l’attribuer à un nébuleux « changement climatique » dont les contours scientifiques restent au mieux vagues, au pire très inexacts ? Les météores (au sens de phénomènes naturels) s’emballent-ils sous l’effet d’un dérèglement des lois de la géophysique ? Ou bien parce que le « déménagement » prédateur imposé par le capitalisme au milieu occupé par l’Homme le rend quasi invivable ? Et comment ne pas voir en filigrane le retour en grâce du nucléaire au titre d’une indispensable décarbonation de l’économie ?

C’est pourquoi ce livre se doit d’être lu par tous ceux que l’émancipation du genre humain préoccupe encore. Philippe Pelletier, géographe lui-même et lecteur infatigable des grands géographes anarchistes des XIXe et XXe siècles, s’attelle ici à une indispensable tâche : remettre l’ubac et l’adret du bon côté de la montagne.


Paul Robin La liberté et la mort

Wagnon Sylvain 15 mar. 2025 114 p., 10 €

Que nous soyons le fruit de l’amour, de l’habitude, d’un oubli, d’un viol…, nous n’avons pas choisi de vivre. Ni, par conséquence, d’être condamné à mort, car vivre aujourd’hui c’est mourir demain.

    Donc, quid de ce questionnement à propos de la liberté et de la mort ? En quoi peut-on être libre quand on n’a pas le choix ? Et bé, justement !

    De même qu’on n’a pas choisi de vivre mais qu’on peut choisir sa vie, on peut également choisir sa mort.

    Ce livre en est la démonstration.

    Paul Robin (1837-1912) a choisi de mourir en 1912, après avoir publié « Technique du suicide »  en 1901. Il s’est suicidé. C’était son choix. D’autres, avant lui comme après, avaient fait et ont fait le même choix. On pourrait, donc, en rester là. Sauf que… !

    Sauf que, avant de choisir le moment de sa mort, Robin s’est battu comme un lion pour que l’on puisse choisir sa vie. Et ça change tout.

    Membre de la 1ére Internationale, il fut également l’initiateur de cette formidable  expérience d’éducation libertaire que fut Cempuis (1880-1893) dont s’est revendiquée l’école libertaire Bonaventure (1993-2001), et militant du néo-malthusianisme. Pour lui, tout était lié. Une « bonne naissance » (ne pouvant avoir lieu que dans le cadre du droit des femmes à disposer de leur corps, donc, dans le cadre d’une liberté de la contraception et de l’avortement), une « bonne éducation » intégrale, physique, intellectuelle, manuelle, mixte…, et les MOYENS de tout cela, à savoir une révolution sociale de liberté et d’égalité.

    Pour lui, choisir sa mort allait de pair avec pouvoir choisir sa vie.

    Ce livre, on l’aura aisément compris, n’a rien à voir avec le chipotage actuel sur le droit à mourir dans la dignité dans le cadre d’une société capitaliste qui réduit la vie à la survie. C’est un hymne à la liberté et à… la vie. Une vie libre !


Louis Lecoin Et le mouvement anarchiste

Sylvain Garel 14 fev. 2025 68 p., 10 €

Louis Lecoin ne fait pas partie du passé, il est encore avec nous dans l’histoire présente. Louis Lecoin est un modèle d’action humaine, ne jamais baisser les bras même seul. En lisant ses mémoires, Le cours d’une vie, on est renforcé dans l’idée que la volonté individuelle bien pensée est souvent initiatrice de l’action collective. Louis Lecoin ne s’embarrassait pas — peut-être à tort — d’analyses théoriques, il lui fallait agir et agir encore contre l’injustice, contre les bourreaux, contre la guerre, pour la liberté et la justice. Une campagne se terminait qu’une autre commençait déjà. Lecoin ne s’arrêtait pas aux difficultés administratives, Lecoin faisait toutes les démarches nécessaires pour aboutir. Mais il eut la force, malgré tous les contacts qu’il établit hors du mouvement anarchiste pour les nécessités de la solidarité, de garder sa qualité d’anarchiste. Il fut d’une fidélité permanente aux idées. Il ne fit aucune concession aux chrétiens et à leur influence non violente. Lecoin était un pacifiste, il oeuvrait pour la paix et ne portait aucune exclusive sur les méthodes. Son soutien actif aux anarchistes espagnols lève toute ambiguïté.



Salut et Révolution Sociale,

Groupe Fresnes-Antony de la Fédération anarchiste (1982)


Gagner 413 milliards Généraliser le droit au refus de tuer

Abolir l'Armée

UPF 13 fev. 2025 240 p., 10 €

Celle-là, on ne vous l’avait encore jamais faite ! Être contre les guerres, en général tous ceux qui les déclenchent sont contre. C’est comme être pour la paix qui, bizarrement, conclue toutes les guerres alors qu’elle pourrait les éviter. Bref, tout le monde est contre la guerre et pour la paix. Mais...

Mais, cékomça, il y aura toujours des pinailleurs. Des pacifistes bêlants ou mordants, des non-violents pas toujours masos, des objecteurs de conscience aux motivations diverses, des antimilitaristes parfois à géométrie variable..., bref, les habituels empêcheurs de guerroyer... en paix.

Parmi tous ceux et celles-là, nous ne sommes pas nombreux à pousser le bouchon encore plus loin et à militer pour l’abolition de l’armée. Le raisonnement est simple. Les guerres se faisant avec des militaires (un peu de professionnels et beaucoup de chair à canon prolétaire), si on supprime les militaires, il n’y aura plus d’armée et, normalement, plus de guerre. C’est imparable !

Vous en doutez ? Alors, lisez ce livre et vous n’en douterez plus. Sauf à refuser de voir qu’une baïonnette est une arme avec un prolétaire à chaque bout. Et là, consultez au plus vite un ophtalmo !


La création de l’état d’Israël en Palestine, sionisme et utopies

Terre sainte, guerre sans fin

Re?seau Makhno 06 jan. 2025 168 p., 10 €

    « Le conflit israélo-palestinien »

    Depuis le lointain de notre mémoire, nous assistons tout à la fois sidérés et révoltés, aux nouvelles saisons de ce feuilleton macabre.

    Mais, de quoi s’agit-il aujourd’hui ? D’un banal conflit militaire pour l’occupation d’un territoire ? D’un nouvel avatar colonial de domination du nord sur le sud ? D’un nouvel épisode des guerres de religion ? D’une énième croisade pour la maîtrise de la « Terre Sainte » ?

    De tous les côtés on nous somme de choisir.

    Choisir en nommant. Palestine ou Israël ? Dôme du Rocher ou mont du Temple ? Cis Jordanie ou Judée Samarie ?

    Choisir en datant. La vieille histoire du premier occupant. En 70, date de la destruction du temple d’Hérode ? En 692, date de la construction du dôme du Rocher ? En 1948, date de la création de l’État d’Israël ? En … ?

    Confrontés à toutes ces sommations, les anarchistes, comme à leur habitude, ont choisi de commencer par le début. En l’occurrence, déconstruire les éléments de langage des uns et des autres. Informer, en reprenant tous les éléments, géographiques, historiques et politiques qui nourrissent une guerre peut-être moins surprenante qu’il n’y paraît. Et, en en-trouvant la porte à quelques explications de fond, du genre la naissance des États Nations.

    Sérieusement, si voulez faire quelques pas en dehors du commentaire factuel et émotionnel à propos du « conflit israélo palestinien », ce livre va vous étonner.

    À ce jour, c’est le SEUL qui donne à réfléchir sur le pourquoi du comment des choses.

Ça ne s’invente pas !


Paul Robin, Eugène Delaunay et la pédagogie libertaire

L’éducation Intégrale

Hugues Lenoir 28 dec. 2024 124 p., 10 €

On ne devrait jamais lire seul. Un livre ressemble bien souvent à une terre inconnue dont les points cardinaux ne nous sont pas ap- parents d’emblée. Que le temps se soit écoulé, et c’est une culture en tout point différente qui peut éloigner le lecteur de l’auteur. C’est pourquoi cette collection se propose de faciliter l’accès à la pensée de figures importantes de la littérature anarchiste en mettant en regard un texte oublié avec les éclairages d’un autre voyageur, qui n’a d’autre mérite que d’avoir arpenté les lieux plus tôt.

Bon voyage !


Ce livre est une invitation à faire ses premiers pas en pédagogie intégrale. Il permet, après une brève chronologie des pédagogies alternatives, de découvrir ou de redécouvrir Paul Robin, l’animateur de l’orphelinat de Cempuis au travers d’un texte peu connu mis en perspective par l’auteur du recueil. Il est complété et enrichi par les articles « pédagogie » et « éducation » de Paul Delaunay, instituteur révolutionnaire, parus dans l’encyclopédie anarchiste dite de Sébastien Faure, qui fut par ailleurs à l’origine de la Ruche. Cette autre initiative significative d’une école où fut expérimentée la pédagogie anarchiste. Suite aux textes de Delaunay ont été ajoutées une approche contemporaine de cette pédagogie et les biographies des deux pédagogues évoqués afin de mieux les cerner. Sans répondre à toutes les questions, ce recueil a aussi pour but de donner le goût d’aller plus loin et de permettre d’engager de nouvelles expérimentions pédagogiques et libertaires.


Vivre en anarchie

Emilie Lamotte Vivre en anarchiste

Marie-Pier Tardif, Sylvain Wagnon 30 nov. 2024 216 p., 10 €

Qui est Emilie Lamotte (1876-1909) ?

Rares sont ceux qui peuvent re?pondre a? cette question. Normal. Car c’est une de ces invisibles qui n’appartient ni a la memoire collective du feminisme, ni a celle de l’anarchisme. Et pourtant, elle est au cœur de l’histoire du feminisme et de l’anarchisme.

A partir de 1905 elle e?crit dans la presse anarchiste. Sur l’education, le ne?o-malthusianisme, l’inconstance en amour, l’art... Elle participe aux activites des groupes libertaires parisiens, multiplie les conferences et causeries et fut l’une des initiatrices de la colonie communiste de Saint-Germain-en-Laye en 1907. Pour elle, la question sociale n’est pas seulement economique et l’ide?al anarchiste doit se construire par l’education, la culture, l’imagination et la creativite.

C’est une vision moderne, car globalisante, d’une revolution sociale resolument tourne?e vers le pre?sent, l’action et le refus des querelles de chapelles. Une vision de l’anarchisme et du feminisme du XXIe siecle. En clair, Emilie Lamotte est de ces invisibles d’hier qui, aujourd’hui, le sera de moins en moins.

Ce livre en fait la demonstration.

La guerre contre les Femmes Les femmes contre la Guerre

Hélène Hernandez 16 nov. 2024 255 p., 10 €

    Des livres sur le féminisme, le pacifisme, l’antimilitarisme, la révolution sociale…, il en existe des kilomètres. Mais la plupart du temps, ils ont le nez sur le guidon de leurs particularismes respectifs.

    Ce livre détonne dans ce paysage tout de lutte « principale » et de luttes « secondaires ».

    Son titre, « La guerre contre les femmes - les femmes contre la guerre », indique clairement le sujet qui y est abordé. Mais il y est abordé d’une manière rarissime.

    La lutte des femmes contre l’oppression patriarcale et le sort qui leur est réservé lors des guerres s’y conjugue en effet aux mêmes temps que les luttes pacifistes, antimilitaristes, anti religieuses, anti capitalistes … et s’inscrit clairement dans une lutte globale de révolution sociale. Il est composé de textes anciens de militantes féministes révolutionnaires et de textes récents d’Hélène Hernandez publiés principalement dans le Monde libertaire, le journal « sans dieu, ni maître » de la Fédération anarchiste. Les différentes problématiques du féminisme y sont analysées tout à la fois au microscope de leurs spécificités et au télescope de leur universalisme social. De ce point de vue, mais on l’aura aisément compris, c’est un livre qui met le rêve au cœur des luttes féministes et de beaucoup de luttes.


Une traversée du pacifisme libertaire

Guerre à la guerre !

Pierre Sommermeyer 12 nov. 2024 133 p., 10 €

    C’est connu ! « La guerre grosse malheur ! », disaient jadis nos désormais amis héréditaires allemands. Grosse malheur et grosse arnaque car, comme le disait Anatole France, « quand on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ».?Oui, mais, n’y a-t-il pas toujours eu des guerres ? Alors, que faire ?

Peut-être analyser les causes des guerres pour s’en affranchir? Aux nationalismes, on pourrait opposer l’internationalisme. Aux guerres de religions, la laïcité. Aux guerres coloniales, la coopération mondiale. A la mobilisation, l’objection de conscience. Au bellicisme, le pacifisme. A la violence, la non-violence...?Oui, mais tous ceux qui tirent profit des guerres, à savoir, les militaires, les gens de pouvoir, les obscurantistes religieux, le patronat, le capitalisme privé ou d’Etat... ne marcheront jamais dans la combine. D’où l’évidence de la nécessité d’une révolution sociale pour les obliger à... Mais une révolution peut-elle être pacifique et non violente ? Et, donc !...

Les anarchistes, qui sont fondamentalement pacifistes, internationalistes, antimilitaristes, libres penseurs, non violents, anti capitalistes, révolutionnaires..., n’ont cessé de se poser toutes ces questions et ont essayé non d’y apporter UNE réponse, mais des esquisses de réponses. Car, la complexité d’une problématique l’exige.

Ce livre, via une vingtaines de textes d’auteurs et d’autrices d’hier et d’aujourd’hui, nous ouvre l’appétit sur la nécessité d’une réflexion complexe à propos de la guerre. Cékomça, à la guerre comme à la guerre, contre la guerre, nous n’aurons toujours qu’une seule arme... L’INTELLIGENCE !?

La lecture de ce livre vous en persuadera !