Thème : Brochure Anarchiste

Formes et tendances de l’anarchisme

René Furth
26 jan. 2007 80 p., 5 €

L'impasse électorale et le projet anarchiste

Collectif
01 jan. 2007 42 p., 4 €

Plus d’un siècle après la Charte d’Amiens…

Collectif
13 jan. 2006 98 p., 8 €

Antireligion : Regards sur l’obscurantisme religieux et la nécessité de le combattre

Collectif
26 jan. 2005 62 p., 4 €

L’anarchisme aujourd’hui

URRAFA
26 jan. 2000 48 p., 3 €

Formes et tendances de l’anarchisme

René Furth 26 jan. 2007 80 p., 5 €

Formes et tendances de l’anarchisme a été édité une première fois en brochure, dès 1967, et ce à partir d’une série d’articles publiés dans le Monde libertaire. Ces textes gardent toute leur actualité par l’attention portée aux thèmes permanents et à l’évolution des idées anarchistes. Ainsi en est-il notamment de la révolte et de la place du collectif dans la perspective d’un changement de société, au-delà des diverses tendances ou formes de l’anarchisme. Ce qui fait le lien entre elles, c’est la conviction que la liberté personnelle est indissociable de la liberté collective, et que les moyens employés doivent rester en cohérence avec les fins à réaliser. Et, par-dessus tout, ce qui unit les anarchistes dans leur action, c’est la force de leur conviction. Si les idées anarchistes paraissent en général utopiques, c’est bien cette volonté globale, partagée, d’une autre société qui permettra d’aller vers une révolution sociale. René Furth montre aussi combien il est important de préparer cette révolution, en militant dès à présent dans la vie sociale, en s’appuyant sur une culture commune qui peut unir les hommes vers un même but, et en s’intéressant aux ébauches de luttes, même isolées, qui pourraient être un ferment pour une généralisation révolutionnaire. Bien sûr, reste la question souvent posée de la nécessité ou de la possibilité de l’action violente dans la transformation des structures globales. Face à la violence de la société actuelle, il faut bien reconnaître que le changement ne se fera pas facilement, car les intérêts du capitalisme s’opposent à ceux des opprimés. Nous devrons adapter nos outils de lutte en nous appuyant surtout sur la force de l’action collective. René Furth le dit depuis trente ans, et cela est toujours aussi vrai : agissons dans l’unité plutôt que dans la dispersion pour la réalisation de l’idéal libertaire.

ISBN 9782903013974

L'impasse électorale et le projet anarchiste

Collectif 01 jan. 2007 42 p., 4 €

Si les anarchistes militent pour l’abstention, c’est que les élections dans la société actuelle ne peuvent pas résoudre les problèmes. Le passé récent l’a bien montré, avec les élections présidentielles en 2002, le « non » au référendum de 2005. Les anarchistes proposent un projet où tous et toutes pourront agir pour prendre en main leur avenir.

ISBN 9782915514056

Quelle place des anarchistes dans le monde du travail ?

Plus d’un siècle après la Charte d’Amiens…

Collectif 13 jan. 2006 98 p., 8 €

Plus d’un siècle après, la Charte d’Amiens, fondement du syndicalisme révolutionnaire, est toujours une référence pour la plupart des organisations syndicales françaises, qui se gardent bien pourtant de la mettre en pratique ! Entre temps, le paysage syndical français a fortement changé : les confédérations ont évolué vers un syndicalisme intégré, co-législateur et co-gestionnaire. Des syndicats de lutte émergent aussi, mais sont très minoritaires. De plus, la lutte anti-CPE du printemps 2006 et les révoltes des banlieues de l’automne 2005 interpellent les militants révolutionnaires. L’organisation du travail a considérablement changé sur la forme mais la propriété privée des moyens de production est toujours liée à l’exploitation capitaliste. Quant a l’État, il reste l’outil de régulation et de répression des rapports sociaux dans l’intérêt de la classe politique et économique dirigeante. La lutte des classes est donc toujours d’actualité ! Dans l’œuvre revendicatrice quotidienne, le syndicalisme poursuit la coordination des efforts ouvriers par la réalisation d’améliorations immédiates. Mais cette besogne n’est qu’un côté de l’œuvre du syndicalisme : d’une part il prépare l’émancipation intégrale, qui ne peut se réaliser que par l’expropriation capitaliste, et d’autre part, il préconise comme moyen d’action la grève générale et il considère que le syndicat, aujourd’hui groupement de résistance, sera, dans l’avenir, le groupe de production et de répartition, base de réorganisation sociale.

ISBN 9782915514032

Antireligion : Regards sur l’obscurantisme religieux et la nécessité de le combattre

Collectif 26 jan. 2005 62 p., 4 €

Un siècle après la loi de séparation des Églises et de l’État, de nombreuses publications reviennent sur cette « spécificité » qui fit qu'enfin la France ne soit plus qualifiée par le Vatican de « fille aînée de l'Église ». Cette idée de laïcité issue de la Révolution française, et devenue loi en 1905, est maintenant attaquée par les cléricaux d'origines diverses. Bien sûr, la séparation n'a pas empêché le cléricalisme. Les religieux tentent toujours d'influer sur la vie privée, en particulier à travers les lois relatives à l'euthanasie, le Pacs, le divorce, l'avortement, la bioéthique... en y imprimant leur doctrine et leur chapelet d'interdits alimentaires, sexuels, etc. Si la religion catholique, en France, voit son nombre de pratiquants diminuer régulièrement depuis une trentaine d'années et recrute de moins en moins de prêtres, elle conserve une grande influence dans les décisions prises au niveau de l’État. Et d'autres religions, telles l'Islam, sont prêtes, avec le blanc-seing de l’État à jouer elles aussi un rôle prépondérant dans la gestion des affaires publiques. L’État adapte aujourd'hui ses relations historiques avec les religions car elles sont un excellent moyen de canaliser les populations. Ainsi, elles justifient la résignation au quotidien et briment les révoltes potentielles contre l'ordre établi, au nom du paradis futur... Antireligieux, athées ou agnostiques, les anarchistes perçoivent généralement le combat pour la laïcité comme insuffisant, car les religions y sont cantonnées à un périmètre sans être réellement combattues. De plus, les laïques associent souvent la République et la Nation, à cette « valeur universelle », qui dépasserait celle des églises. Rappelons que les anarchistes ne défendent ni la République bourgeoise, ni le nationalisme, cause de tant de guerres entre les peuples... Les textes rassemblés dans cette brochure se veulent des regards complémentaires sur l'offensive religieuse d'hier et d'aujourd'hui, et apportent des pistes de réflexion et d'action sur le nécessaire combat à mener pour la liberté individuelle.

ISBN 978-2903013950

L’anarchisme aujourd’hui

URRAFA 26 jan. 2000 48 p., 3 €

La misère, l’injustice, l’exploitation, la domination, le pouvoir, le sexisme... provoquent quotidiennement notre indignation et notre volonté de ne pas rester passifs. Mais si la révolte individuelle est le point de départ de toute prise de conscience, de tout engagement, seule, elle ne peut mener à grand chose. Pour transformer la réalité, il nous faut lui donner un sens... Passer de la révolte à la révolution, c’est être capables, en même temps que nous luttons contre ce système qui nous cannibalise au quotidien, d’ouvrir les perspectives d’un autre futur, de proposer un projet social, un avenir en rupture avec celui que l’on nous a concocté. Notre contestation radicale de la société actuelle s’accompagne de la profonde conviction qu’une société de liberté et d’égalité est possible et réalisable. Cette brochure réalisée par l’Union régionale Rhône-Alpes de la Fédération Anarchiste Francophone, en trace les esquisses, à grands traits.

ISBN 9782903013357