Thème : Histoire

Affinités non élective

René Berthier
01 sep. 2016 120 p., 14 €

Pas de la dynamite mais du tabac

Frédérico Ferreti & Patrick Minder
14 juil. 2015 180 p., 12 €

1968 le congrès de Carrare

Collectif
10 mai 2015 250 p., 17 €

La fin de la Première internationale

René Berthier
26 jan. 2015 360 p., 16 €

Max Nettlau

Rudolf Rocker
01 dec. 2014 360 p., 18 €

Kropotkine et la grande guerre

René Berthier
26 jan. 2014 250 p., 14 €

1998-2008 Une décennie de luttes sociales

Patrick Schindler
26 jan. 2009 340 p., 18 €

Digressions sur la révolution allemande

René Berthier
26 jan. 2009 188 p., 10 €

Un regard noir. Tome 1

Michel Sahuc
26 jan. 2008 142 p., 3 €

Un dimanche de la vie

Olivier Pinalie
01 jan. 2006 80 p., 8 €

Affinités non élective

René Berthier 01 sep. 2016 120 p., 14 €

L’histoire nous a habitués à ne voir dans les rapports entre anarchistes et marxistes qu’une opposition irréductible entre deux courants du mouvement ouvrier que tout sépare. Cette opposition ne saurait être sous-estimée, et encore moins occultée. Mais à plus d’un siècle de distance il serait temps d’aborder les choses d’un point de vue dépassioné.


L’élaboration théorique de penseurs comme Proudhon, Marx ou Bakounine doit être restituée dans le lent mouvement de travail qui, au 19eme siècle, tente de mettre en place un instrument d’analyse permettant de comprendre les mécanismes de la société capitaliste.


Ces convergences ne sauraient occulter le fait que les régimes politiques se réclamant de l’héritage de Marx ont fait couler beaucoup de sang ouvrirer.


Il faudra bien un jour rendre des comptes et ne pas se contenter de dire: "Kronstadt? Oui, c’était une erreur...

L'enquête de 1885 contre les anarchistes en Suisse Romande

Pas de la dynamite mais du tabac

Frédérico Ferreti & Patrick Minder 14 juil. 2015 180 p., 12 €
Transcription intégrale, accompagné d’une introduction, du dossier contenant les interrogatoires des anarchistes en Suisse romande (parmi lesquels Jean Grave, Élisée Reclus et Jean-Louis Pindy) dans le cadre de la première opération de la police suisse contre les anarchistes. Ce livre est plus amusant qu’il n’y paraît du fait que la police et la magistrature cherchent de la dynamite et trouvent du tabac mais aussi des réponses ironiques et des moqueries des militants les plus expérimentés parmi les interrogés...

ISBN 9782915514667   

Création de l'Internationale des Fédérations anarchistes + CD audio

1968 le congrès de Carrare

Collectif 10 mai 2015 250 p., 17 €

accompagné d’un CD


C’est au Congrès de Carrare de 1968 que s’est constituée l’Internationale des Fédérations Anarchistes, mais pour le mouvement libertaire ce fut aussi une occasion extraordinaire de faire de la politique en se confrontant à un public élargi... Ce travail est conçu à partir de sources diverses : enregistrement audio des moments les plus importants du congrès, revue de presse des journaux italiens qui ont couvert l’évènement, commentaires et analyses d’intellectuels et de militants contemporains, témoignages des participants, documents du Congrès.

ISBN 9782915514599

La fin de la Première internationale

René Berthier 26 jan. 2015 360 p., 16 €
Selon Bakounine, aucune idéologie ne devait dominer dans l’Internationale, qui devait être un mouvement de masse et c’est pourquoi il combattit Marx. Après que l’Internationale dite anti-autoritaire a surmonté la crise due aux manipulations bureaucratique, elle devint anarchiste, allant l’encontre de ce que voulait Bakounine et précipita la chute de l’organisation qui devint un groupe affinitaire. L’auteur propose une interprétation qui sort des idées reçues sur une question qui tend aujourd’hui à être oubliée.

ISBN 9782915514636

Une mémoire anarchiste

Max Nettlau

Rudolf Rocker 01 dec. 2014 360 p., 18 €
Historien, philologue, infatigable chercheur, Max Nettlau passa sa vie à préserver la mémoire de l’idéal anarchiste. Il l’étudia comme un naturaliste. Rudolf Rocker, ami très proche de Nettlau, écrit : « Peu de compagnons ont une idée réelle de la vie de cet homme hors du commun. Hormis Proudhon, personne dans tout le mouvement anarchiste n’a accompli un travail aussi considérable. » Cette monographie honore la mémoire d’un homme, et celle d’individus qui œuvrèrent à l’édification d’une société anarchiste.

ISBN 9782915514605

Kropotkine et la grande guerre

René Berthier 26 jan. 2014 250 p., 14 €
Kropotkine, l’un des principaux théoriciens du mouvement libertaire, adopta, en 1916, une position de soutien à l’Union sacrée et signa un manifeste qualifié, à tort, de « Manifeste des Seize ». Ce ralliement de Kropotkine suscita un réel émoi dans le mouvement libertaire international, par tradition antimilitariste et opposé aux guerres. On s’est souvent interrogé sur les raisons du vieux révolutionnaire. Un siècle après le début de la guerre, il est temps de comprendre les raisons qui ont poussé l’anarchiste russe à faire ce choix.

1998-2008 Une décennie de luttes sociales

Patrick Schindler 26 jan. 2009 340 p., 18 €
Dix ans déjà, dix ans seulement ? Dix ans de révoltes, de combats et d’espoirs. Selon les cas, parfois mais trop peu, euphorisants et la plus part du temps, si terrifiants et révoltants. Luttes trop souvent abandonnées par la résignation, la lassitude et l’écrasement du retour d’une droite pure et dure, de l’ordre moral, de l’obscurantisme religieux, de la prégnance du libéralisme et de l’absence d’utopies. Un site juridique indique sur Internet que depuis vingt ans, plus de trois cents lois et décrets liberticides ont été prononcés, nos espaces de liberté n’ont fait que de jour en jour, s’amenuiser... Après ce tour d’horizon, il est difficile de rester optimistes. Mais, fort de leur idéal utopiste, on sort de cet ouvrage, avec la conviction que les anarchistes - qui ne se sont jamais lassés dans le passé et ne se lasseront jamais dans l’avenir de se battre pour le droit de vivre dignement, de jouir et de choisir la société qu’ils et elles désirent - continueront à le faire. Joyeux et c’est pour ça que... Nous sommes et resterons toujours debout !

ISBN 9782915514162

Digressions sur la révolution allemande

René Berthier 26 jan. 2009 188 p., 10 €

La révolution allemande de 1918 est peu connue des militants. Pourtant, un enjeu de taille se jouait à ce moment-là.


La révolution russe, qui avait abattu le tsarisme, commençait à s’enliser. Lénine lui-même, admirateur de la social-démocratie allemande, avait toujours considéré que la révolution en Russie ne devait être que le prélude à la révolution allemande et que ce n’était que lorsque le prolétariat allemand, organisé par un parti qui se réclamait de l’héritage de Marx, prendrait le relais, que les choses sérieuses pourraient commencer.


L’attitude des communistes va conduire, entre autres, à la défaite de la révolution allemande et va livrer le prolétariat allemand, l’Europe et le monde à la barbarie hitlérienne.

La mouvance anarchiste française au seuil de la Seconde Guerre mondiale et sous l’occupation nazie (1936-1945)

Un regard noir. Tome 1

Michel Sahuc 26 jan. 2008 142 p., 3 €

Le rôle et le comportement des anarchistes français pendant la période de la seconde guerre mondiale sont, malgré quelques études pionnières, encore mal connus. Les raisons en sont multiples, en particulier parce que toute réaction organisée et structurée avait été impossible dans l’immédiat. Ce fut le comportement individuel des militants que nous devons essentiellement étudier, et pour comprendre cette situation, la physionomie et un bilan de la mouvance anarchiste d’avant guerre sont nécessaires. D’autre part, pour les anarchistes, cette période constitue, à tort, un revers, avec le fascisme qui sévit, la défaite de l’Espagne républicaine, l’échec face à la guerre, l’Occupation nazie, la répression, les emprisonnements, la collaboration, etc. Face à cette adversité, beaucoup semblent oublier les actions de résistance et de reconstruction d’un mouvement anarchiste clandestin, ou du moins ne songent pas à s’attarder sur les traumatismes d’une époque à oublier au détriment de la mémoire de ceux qui ont poursuivi le combat.

ISBN 9782915514117        

La révolution espagnole

Un dimanche de la vie

Olivier Pinalie 01 jan. 2006 80 p., 8 €

La guerre civile espagnole ne se résume pas à la seule lutte contre le fascisme : quand le général Franco lance son soulèvement militaire depuis le Maroc le 18 juillet 1936, la classe laborieuse espagnole est, depuis plusieurs décennies, massivement organisée dans la centrale anarcho-syndicaliste C.N.T. liée idéologiquement à la Fédération Anarchiste Ibérique. Cette guerre de classes fut menée au nom de la Révolution sociale. Dès le 19 juillet, en prenant spontanément le pouvoir, le peuple prive les autorités de toute compétence et l’État de toute légitimité. Ce mouvement populaire, inspiré et animé par les Anarchistes, organise en peu de temps une société nouvelle et s’impose comme une véritable alternative révolutionnaire. A la ville comme à la campagne, le peuple prend ses affaires en main. Ce sont des millions de travailleurs qui autogèrent les usines et les champs, collectivisent les moyens de production et gèrent les coopératives de consommation et de production. Tous les secteurs économiques et géographiques sont concernés à différents niveaux : éducation, santé, transports, services, industrie, agriculture... Par endroits, l’argent est aboli, ailleurs le troc est le moyen d’échange. Contre le fascisme, les démocraties bourgeoises et le stalinisme, les ouvriers de la révolution sociale ont mis en place le communisme libertaire. Ce court moment de l’Histoire où les êtres humains ont su se dresser debout et secouer le joug de l’oppression étatique et capitaliste est un exemple pour tous ceux qui luttent pour un monde meilleur. Pour savoir où l’on va, il est essentiel de savoir d’où l’on vient. Avec cet ouvrage, Olivier Pinalie participe à la clarification nécessaire de notre époque.

ISBN 9782915514025