La création de l’état d’Israël en Palestine, sionisme et utopies
Terre sainte, guerre sans fin
« Le conflit israélo-palestinien »
Depuis le lointain de notre mémoire, nous assistons tout à la fois sidérés et révoltés, aux nouvelles saisons de ce feuilleton macabre.
Mais, de quoi s’agit-il aujourd’hui ? D’un banal conflit militaire pour l’occupation d’un territoire ? D’un nouvel avatar colonial de domination du nord sur le sud ? D’un nouvel épisode des guerres de religion ? D’une énième croisade pour la maîtrise de la « Terre Sainte » ?
De tous les côtés on nous somme de choisir.
Choisir en nommant. Palestine ou Israël ? Dôme du Rocher ou mont du Temple ? Cis Jordanie ou Judée Samarie ?
Choisir en datant. La vieille histoire du premier occupant. En 70, date de la destruction du temple d’Hérode ? En 692, date de la construction du dôme du Rocher ? En 1948, date de la création de l’État d’Israël ? En … ?
Confrontés à toutes ces sommations, les anarchistes, comme à leur habitude, ont choisi de commencer par le début. En l’occurrence, déconstruire les éléments de langage des uns et des autres. Informer, en reprenant tous les éléments, géographiques, historiques et politiques qui nourrissent une guerre peut-être moins surprenante qu’il n’y paraît. Et, en en-trouvant la porte à quelques explications de fond, du genre la naissance des États Nations.
Sérieusement, si voulez faire quelques pas en dehors du commentaire factuel et émotionnel à propos du « conflit israélo palestinien », ce livre va vous étonner.
À ce jour, c’est le SEUL qui donne à réfléchir sur le pourquoi du comment des choses.
Ça ne s’invente pas !
La guerre contre les Femmes Les femmes contre la Guerre
Des livres sur le féminisme, le pacifisme, l’antimilitarisme, la révolution sociale…, il en existe des kilomètres. Mais la plupart du temps, ils ont le nez sur le guidon de leurs particularismes respectifs.
Ce livre détonne dans ce paysage tout de lutte « principale » et de luttes « secondaires ».
Son titre, « La guerre contre les femmes - les femmes contre la guerre », indique clairement le sujet qui y est abordé. Mais il y est abordé d’une manière rarissime.
La lutte des femmes contre l’oppression patriarcale et le sort qui leur est réservé lors des guerres s’y conjugue en effet aux mêmes temps que les luttes pacifistes, antimilitaristes, anti religieuses, anti capitalistes … et s’inscrit clairement dans une lutte globale de révolution sociale. Il est composé de textes anciens de militantes féministes révolutionnaires et de textes récents d’Hélène Hernandez publiés principalement dans le Monde libertaire, le journal « sans dieu, ni maître » de la Fédération anarchiste. Les différentes problématiques du féminisme y sont analysées tout à la fois au microscope de leurs spécificités et au télescope de leur universalisme social. De ce point de vue, mais on l’aura aisément compris, c’est un livre qui met le rêve au cœur des luttes féministes et de beaucoup de luttes.
Une traversée du pacifisme libertaire
Guerre à la guerre !
C’est connu ! « La guerre grosse malheur ! », disaient jadis nos désormais amis héréditaires allemands. Grosse malheur et grosse arnaque car, comme le disait Anatole France, « quand on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ».?Oui, mais, n’y a-t-il pas toujours eu des guerres ? Alors, que faire ?
Peut-être analyser les causes des guerres pour s’en affranchir? Aux nationalismes, on pourrait opposer l’internationalisme. Aux guerres de religions, la laïcité. Aux guerres coloniales, la coopération mondiale. A la mobilisation, l’objection de conscience. Au bellicisme, le pacifisme. A la violence, la non-violence...?Oui, mais tous ceux qui tirent profit des guerres, à savoir, les militaires, les gens de pouvoir, les obscurantistes religieux, le patronat, le capitalisme privé ou d’Etat... ne marcheront jamais dans la combine. D’où l’évidence de la nécessité d’une révolution sociale pour les obliger à... Mais une révolution peut-elle être pacifique et non violente ? Et, donc !...
Les anarchistes, qui sont fondamentalement pacifistes, internationalistes, antimilitaristes, libres penseurs, non violents, anti capitalistes, révolutionnaires..., n’ont cessé de se poser toutes ces questions et ont essayé non d’y apporter UNE réponse, mais des esquisses de réponses. Car, la complexité d’une problématique l’exige.
Ce livre, via une vingtaines de textes d’auteurs et d’autrices d’hier et d’aujourd’hui, nous ouvre l’appétit sur la nécessité d’une réflexion complexe à propos de la guerre. Cékomça, à la guerre comme à la guerre, contre la guerre, nous n’aurons toujours qu’une seule arme... L’INTELLIGENCE !?
La lecture de ce livre vous en persuadera !
Petit guide pratique pour boycotter Google
Le Pouvoir selon Google
Des livres sur Google, il y en a déjà un certain nombre. Parfois pas inintéressants, malgré une propension au stéréotype. Mais celui-ci sort assurément de l’ordinaire. C’est une autopsie méticuleuse de la bête, encore vivante. À la hache et au scalpel. Mais c’est bien plus que cela. C’est une analyse de l’âme de la bête. De sa dimension économique, politique, philosophique et, même, civilisationnelle. Google, en effet, n’est pas seulement une start-up du numérique désormais omniprésente dans la vie de 5 milliards d’êtres humains. C’est aussi une société qui élabore une vision politique et qui développe une véritable stratégie de conquête du pouvoir. Non seulement elle surveille et contrôle les populations, mais, de plus, elle s’attaque au rôle des États et prétend endiguer les débordements contestataires des populations à l’échelle mondiale. Ce qui la met dans la ligne de mire de la méga-entreprise. D’une méga-entreprise qui réussit le tour de force de se faire payer par ceux qu’elle aliène.
Cerise sur le gâteau, ce livre de Philippe Godard a l’audace de nous transcrire des analyses parfois complexes en un langage simple, compréhensible par le tout-venant. Et, mieux encore, il ose un petit guide pratique pour boycotter Google, et la soi-disant indépassabilité de la dernière version 2.0 du capitalisme.
La pieuvre nucléaire
« Tout e?lectrique, tout nucle?aire », le slogan utilise? en pleine crise pe?trolie?re en 1973 pour justifier le gigantesque plan Messmer est de nos jours ressorti par l’E?tat nucle?ocrate afin de sauver le climat et de garantir l’inde?pendance e?nerge?tique.
Ainsi, une filie?re qui produit 2% de l’e?nergie apporterait une solution aux graves de?ga?ts environnementaux et humains cause?s par le syste?me capitaliste, qui tente de rendre « durable » l’accroissement du consume?risme et de la production a? tout prix.
Inaugure?e le 6 aou?t 1945 a? Hiroshima, l’e?re atomique a toujours pre?sente? une re?alite? « duale », militaire et civile, combinant de?cisions autoritaires, secrets d’E?tat et contro?le policier.
Sa «dure?e de vie» affecte les ge?ne?rations qui devront vivre avec ses conse?quences ge?ne?tiques et surveiller les innombrables de?chets radioactifs, lesquels s’entassent depuis les mines d’uranium jusqu’aux poubelles enfouies dans l’argile de Bure.
Ce livre a pour objectif de fournir des informations que chacun pourra utiliser pour s’opposer aux mensonges d’E?tat. Ses contributeurs, qui combattent depuis longtemps la pieuvre nucle?aire, en e?clairent les divers tentacules d’une fac?on simple et concre?te.
Géopolitique des empires
Guerre en Ukraine
Pourquoi la guerre, pourquoi maintenant ? Quels sont les véritables objectifs de l'autocrate russe Poutine ? Quelles menaces ?
Comprendre les enjeux actuels pour agir nécessite une analyse nourrie par la géographie et par l'histoire.
C'est le travail collectif réalisé par le réseau Makhno de la Fédération anarchiste et présenté dans cet ouvrage, en compagnie de contributions internationales. De nos jours, la « carte du monde » risque de changer une nouvelle fois, faisant reculer nos espoirs d’émancipation et d’égalité sociale. Pour échapper aux propagandes impériales de tous bords et à la géopolitique de comptoir, il est crucial de s’informer pour donner de la force à l’internationalisme et au cosmopolitisme, pour combattre la guerre et les États, de crainte qu’il n’y ait plus de paysage après la bataille.
ISBN 9782379810138
Un voile sur la cause des femmes
La question du voile revient de façon récurrente sur le devant de la scène politique et médiatique. C’est la première mesure que prennent les religieux pour asseoir leur autorité, leur présence, leur influence. Les femmes en sont toujours les premières victimes - même si certaines veulent défendre les marques de leur oppression - et les luttes féministes des années 1970 ont du mal à entrer en résonance avec les préoccupations des jeunes filles des années 2000. Il s’agit donc de déconstruire le modèle idéologique religieux sur lequel se fonde l’oppression des femmes. La question de l’islamisme et du féminisme est ici posée.
ISBN 9782915514193
Anarchisme, féminisme contre le système prostitutionnel
La majorité des gens ne sont pas des personnes prostituées, ni des prostitueurs, ni des proxénètes. Cette brochure vise la prise de conscience que nous sommes tous « prostituables ». Nous sommes à la fois des proies et des candidats à devenir marchands ou trafiquants. Nous voulons dénoncer la situation faite aux personnes prostituées, le plus souvent réduites à l’esclavage, nous voulons porter le regard sur l’ensemble du système prostitutionnel.ISBN 9782915514360
La Palestine au pied du mur
À l’occasion des 60 ans de la création d’Israël, René Berthier apporte des éléments de compréhension du conflit israélo-palestinien. Ces deux textes inédits, datés de 2004, reviennent sur les débuts de la construction du Mur et sur la mort d’Arafat, deux évènements majeurs de ces dernières années. C’est aussi l’occasion de présenter le groupe des Anarchistes contre le Mur (AATW - Anarchists against the wall) qui poursuit les actions non-violentes contre ce mur de l’apartheid.ISBN 9782915514179