Abolir l'Armée

UPF
13 fev. 2025 240 p., 10 €

Terre sainte, guerre sans fin

Re?seau Makhno
06 jan. 2025 168 p., 10 €

L’éducation Intégrale

Hugues Lenoir
28 dec. 2024 124 p., 10 €

Emilie Lamotte Vivre en anarchiste

Marie-Pier Tardif, Sylvain Wagnon
30 nov. 2024 216 p., 10 €

La guerre contre les Femmes Les femmes contre la Guerre

Hélène Hernandez
16 nov. 2024 255 p., 10 €

Guerre à la guerre !

Pierre Sommermeyer
12 nov. 2024 133 p., 10 €

Pour un dénatalisme libertaire

Lemblé Nicolas
15 sep. 2024 184 p., 10 €

Israël Palestine 2003-2023 - Chroniques libertaires

Pierre Sommermeyer
18 mai 2024 170 p., 10 €

Café Combat

Miguel Sarro
25 mar. 2024 244 p., 10 €

La décroissance libertaire

Jean Pierre Tertrais
23 mar. 2024 130 p., 8 €
Gagner 413 milliards Généraliser le droit au refus de tuer

Abolir l'Armée

UPF 13 fev. 2025 240 p., 10 €

Celle-là, on ne vous l’avait encore jamais faite ! Être contre les guerres, en général tous ceux qui les déclenchent sont contre. C’est comme être pour la paix qui, bizarrement, conclue toutes les guerres alors qu’elle pourrait les éviter. Bref, tout le monde est contre la guerre et pour la paix. Mais...

Mais, cékomça, il y aura toujours des pinailleurs. Des pacifistes bêlants ou mordants, des non-violents pas toujours masos, des objecteurs de conscience aux motivations diverses, des antimilitaristes parfois à géométrie variable..., bref, les habituels empêcheurs de guerroyer... en paix.

Parmi tous ceux et celles-là, nous ne sommes pas nombreux à pousser le bouchon encore plus loin et à militer pour l’abolition de l’armée. Le raisonnement est simple. Les guerres se faisant avec des militaires (un peu de professionnels et beaucoup de chair à canon prolétaire), si on supprime les militaires, il n’y aura plus d’armée et, normalement, plus de guerre. C’est imparable !

Vous en doutez ? Alors, lisez ce livre et vous n’en douterez plus. Sauf à refuser de voir qu’une baïonnette est une arme avec un prolétaire à chaque bout. Et là, consultez au plus vite un ophtalmo !


La création de l’état d’Israël en Palestine, sionisme et utopies

Terre sainte, guerre sans fin

Re?seau Makhno 06 jan. 2025 168 p., 10 €

    « Le conflit israélo-palestinien »

    Depuis le lointain de notre mémoire, nous assistons tout à la fois sidérés et révoltés, aux nouvelles saisons de ce feuilleton macabre.

    Mais, de quoi s’agit-il aujourd’hui ? D’un banal conflit militaire pour l’occupation d’un territoire ? D’un nouvel avatar colonial de domination du nord sur le sud ? D’un nouvel épisode des guerres de religion ? D’une énième croisade pour la maîtrise de la « Terre Sainte » ?

    De tous les côtés on nous somme de choisir.

    Choisir en nommant. Palestine ou Israël ? Dôme du Rocher ou mont du Temple ? Cis Jordanie ou Judée Samarie ?

    Choisir en datant. La vieille histoire du premier occupant. En 70, date de la destruction du temple d’Hérode ? En 692, date de la construction du dôme du Rocher ? En 1948, date de la création de l’État d’Israël ? En … ?

    Confrontés à toutes ces sommations, les anarchistes, comme à leur habitude, ont choisi de commencer par le début. En l’occurrence, déconstruire les éléments de langage des uns et des autres. Informer, en reprenant tous les éléments, géographiques, historiques et politiques qui nourrissent une guerre peut-être moins surprenante qu’il n’y paraît. Et, en en-trouvant la porte à quelques explications de fond, du genre la naissance des États Nations.

    Sérieusement, si voulez faire quelques pas en dehors du commentaire factuel et émotionnel à propos du « conflit israélo palestinien », ce livre va vous étonner.

    À ce jour, c’est le SEUL qui donne à réfléchir sur le pourquoi du comment des choses.

Ça ne s’invente pas !


Paul Robin, Eugène Delaunay et la pédagogie libertaire

L’éducation Intégrale

Hugues Lenoir 28 dec. 2024 124 p., 10 €

On ne devrait jamais lire seul. Un livre ressemble bien souvent à une terre inconnue dont les points cardinaux ne nous sont pas ap- parents d’emblée. Que le temps se soit écoulé, et c’est une culture en tout point différente qui peut éloigner le lecteur de l’auteur. C’est pourquoi cette collection se propose de faciliter l’accès à la pensée de figures importantes de la littérature anarchiste en mettant en regard un texte oublié avec les éclairages d’un autre voyageur, qui n’a d’autre mérite que d’avoir arpenté les lieux plus tôt.

Bon voyage !


Ce livre est une invitation à faire ses premiers pas en pédagogie intégrale. Il permet, après une brève chronologie des pédagogies alternatives, de découvrir ou de redécouvrir Paul Robin, l’animateur de l’orphelinat de Cempuis au travers d’un texte peu connu mis en perspective par l’auteur du recueil. Il est complété et enrichi par les articles « pédagogie » et « éducation » de Paul Delaunay, instituteur révolutionnaire, parus dans l’encyclopédie anarchiste dite de Sébastien Faure, qui fut par ailleurs à l’origine de la Ruche. Cette autre initiative significative d’une école où fut expérimentée la pédagogie anarchiste. Suite aux textes de Delaunay ont été ajoutées une approche contemporaine de cette pédagogie et les biographies des deux pédagogues évoqués afin de mieux les cerner. Sans répondre à toutes les questions, ce recueil a aussi pour but de donner le goût d’aller plus loin et de permettre d’engager de nouvelles expérimentions pédagogiques et libertaires.


Vivre en anarchie

Emilie Lamotte Vivre en anarchiste

Marie-Pier Tardif, Sylvain Wagnon 30 nov. 2024 216 p., 10 €

Qui est Emilie Lamotte (1876-1909) ?

Rares sont ceux qui peuvent re?pondre a? cette question. Normal. Car c’est une de ces invisibles qui n’appartient ni a la memoire collective du feminisme, ni a celle de l’anarchisme. Et pourtant, elle est au cœur de l’histoire du feminisme et de l’anarchisme.

A partir de 1905 elle e?crit dans la presse anarchiste. Sur l’education, le ne?o-malthusianisme, l’inconstance en amour, l’art... Elle participe aux activites des groupes libertaires parisiens, multiplie les conferences et causeries et fut l’une des initiatrices de la colonie communiste de Saint-Germain-en-Laye en 1907. Pour elle, la question sociale n’est pas seulement economique et l’ide?al anarchiste doit se construire par l’education, la culture, l’imagination et la creativite.

C’est une vision moderne, car globalisante, d’une revolution sociale resolument tourne?e vers le pre?sent, l’action et le refus des querelles de chapelles. Une vision de l’anarchisme et du feminisme du XXIe siecle. En clair, Emilie Lamotte est de ces invisibles d’hier qui, aujourd’hui, le sera de moins en moins.

Ce livre en fait la demonstration.

La guerre contre les Femmes Les femmes contre la Guerre

Hélène Hernandez 16 nov. 2024 255 p., 10 €

    Des livres sur le féminisme, le pacifisme, l’antimilitarisme, la révolution sociale…, il en existe des kilomètres. Mais la plupart du temps, ils ont le nez sur le guidon de leurs particularismes respectifs.

    Ce livre détonne dans ce paysage tout de lutte « principale » et de luttes « secondaires ».

    Son titre, « La guerre contre les femmes - les femmes contre la guerre », indique clairement le sujet qui y est abordé. Mais il y est abordé d’une manière rarissime.

    La lutte des femmes contre l’oppression patriarcale et le sort qui leur est réservé lors des guerres s’y conjugue en effet aux mêmes temps que les luttes pacifistes, antimilitaristes, anti religieuses, anti capitalistes … et s’inscrit clairement dans une lutte globale de révolution sociale. Il est composé de textes anciens de militantes féministes révolutionnaires et de textes récents d’Hélène Hernandez publiés principalement dans le Monde libertaire, le journal « sans dieu, ni maître » de la Fédération anarchiste. Les différentes problématiques du féminisme y sont analysées tout à la fois au microscope de leurs spécificités et au télescope de leur universalisme social. De ce point de vue, mais on l’aura aisément compris, c’est un livre qui met le rêve au cœur des luttes féministes et de beaucoup de luttes.


Une traversée du pacifisme libertaire

Guerre à la guerre !

Pierre Sommermeyer 12 nov. 2024 133 p., 10 €

    C’est connu ! « La guerre grosse malheur ! », disaient jadis nos désormais amis héréditaires allemands. Grosse malheur et grosse arnaque car, comme le disait Anatole France, « quand on croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels ».?Oui, mais, n’y a-t-il pas toujours eu des guerres ? Alors, que faire ?

Peut-être analyser les causes des guerres pour s’en affranchir? Aux nationalismes, on pourrait opposer l’internationalisme. Aux guerres de religions, la laïcité. Aux guerres coloniales, la coopération mondiale. A la mobilisation, l’objection de conscience. Au bellicisme, le pacifisme. A la violence, la non-violence...?Oui, mais tous ceux qui tirent profit des guerres, à savoir, les militaires, les gens de pouvoir, les obscurantistes religieux, le patronat, le capitalisme privé ou d’Etat... ne marcheront jamais dans la combine. D’où l’évidence de la nécessité d’une révolution sociale pour les obliger à... Mais une révolution peut-elle être pacifique et non violente ? Et, donc !...

Les anarchistes, qui sont fondamentalement pacifistes, internationalistes, antimilitaristes, libres penseurs, non violents, anti capitalistes, révolutionnaires..., n’ont cessé de se poser toutes ces questions et ont essayé non d’y apporter UNE réponse, mais des esquisses de réponses. Car, la complexité d’une problématique l’exige.

Ce livre, via une vingtaines de textes d’auteurs et d’autrices d’hier et d’aujourd’hui, nous ouvre l’appétit sur la nécessité d’une réflexion complexe à propos de la guerre. Cékomça, à la guerre comme à la guerre, contre la guerre, nous n’aurons toujours qu’une seule arme... L’INTELLIGENCE !?

La lecture de ce livre vous en persuadera !


Ne pas vouloir d’enfants dans une perspective de lutte anticapitaliste

Pour un dénatalisme libertaire

Lemblé Nicolas 15 sep. 2024 184 p., 10 €

Qu’ils soient le fruit de l’amour, du hasard, de l’habitude, d’un oubli de pilule, d’une fuite de capote ou d’un viol, les enfants ne choisissent jamais de naître. Par voie de conséquence, il serait donc logique que ceux et celles qui leur donnent la vie en toute conscience y réfléchissent un minimum et puissent avoir les moyens d’un libre choix via, entre autres, l’accès à la contraception, à l’avortement et au droit des femmes à disposer librement de leur corps.

Les véroles religieuses de toutes obédiences sont depuis toujours, et à toujours, fermement opposées à tout cela. Comme le capitalisme avec lequel elles s’entendent comme cul et chemise, leur pouvoir repose avant tout sur un asservissement des femmes qu’elles réduisent à leur fonction reproductrice. Tout cela, c’est-à-dire un obscurantisme chromosomique tatoué au patriarcat, au machisme, au sexisme, à l’homophobie..., sous l’ombrelle d’un Dieu qui n’existe pas mais qui aurait dit : « Croissez et multipliez-vous ».

On l’aura compris, avoir les moyens de sa liberté de choix est et sera toujours un combat. Et un combat qui doit également prendre en compte l’espace limité de l’épanouissement de cette liberté.

Car, oui, c’est un fait, la terre est ronde et n’est qu’un espace non extensible qui ne pourra pas supporter la présence de 50 milliards d’êtres humains. Alors, on fait comment pour, sinon résoudre, du moins gérer cette problèmatique ? On se la joue à la chinoise avec l’obligation de pas plus d’un enfant par couple ? On stérilise de force les femmes des pays pauvres ? On... ? Les anarchistes ont abordés tout cela depuis plus d’un siècle. Ils furent des précurseurs en matière de droit à la contraception (y compris masculine), à l’avortement... Kif-kif pour ce qu’il en est des luttes contre le patriarcat, le machisme, le sexisme... Et, via le néomalthusianisme, ils ont posé le problème de l’absurdité suicidaire d’une croissance démographique sans fin dans un espace fini.

Ce livre nous conte et nous explique tout cela. Et de quelle manière !

Nicolas Lemblé a écrit plusieurs articles pour des journaux libertaires. Passionné d’histoire politique et sociale, il s’intèresse aux luttes anticapitalistes et d’émancipation. Ayant vécu deux ans sur la ZAD de Notre-Dame- des-Landes, il est aussi artiste de cirque itinérant participant à différents festivals et rencontres militantes.

Une guerre qui n'en finit pas !

Israël Palestine 2003-2023 - Chroniques libertaires

Pierre Sommermeyer 18 mai 2024 170 p., 10 €

En ce temps de toujours plus de guerres dont l’une qui commence à taper à la

porte de l’Europe, et l’autre, entre Israël et Palestine, qui nous laisse pantois, entre

mauvais souvenir et mauvaise conscience, on ne cesse de nous demander de choisir

notre camp. Mais, choisir entre qui et qui et quoi et quoi ?

Pour l’Ukraine c’est « relativement » simple. Pour l’autre, cela l’est un peu

moins. Car, oui, les fous de dieu du Hamas sont des malades mentaux criminels. Mais,

il y a quand même l’occupation de la Palestine. Oui, le sionisme apartidaire de plus en

plus fou de dieu relève de la maladie mentale, criminelle. Mais, les juifs ont aussi le

droit de vivre en Palestine. En clair, le Hamas représente-t-il la Palestine et Bentamin

Netanyahou les Israéliens ?

Pierre Sommermeyer, qui présente la particularité d’être un juif (athée),

allemand (mais citoyen du monde), anarchiste (tout simplement), insoumis à la guerre

d’Algérie et non violent (pas spécialement bêlant), a choisi. Et ce, depuis longtemps !

Ce livre relate ce qu’il a écrit de 2003 à 2024 dans le

Monde libertaire

à propos d’Israël et Palestine. Et, c’est d’une limpidité « biblique ». Pierre a choisi le

camp de ceux qui, Juifs ou Palestiniens, se battent pour vivre en paix dans un Etat

palestinien laïque respectueux de toutes les croyances et non croyances. Et, ils sont de

plus en plus nombreux. Mais, tus par TOUS les pouvoirs et TOUS les médias aux ordres.

Sérieusement, lisez et faîtes lire ce livre UNIQUE et prémonitoire de « L’an

prochain à Jérusalem… pour TOUS ».

Pierre Sommermeyer. Né en 1942. Parents apatrides. Mère juive. Ouvrier me-

nuisier. Insoumis à la guerre d’Algérie. Objecteur de conscience. Membre d’

Anarchisme

et non-violence (1968-1974),

Recherches libertaire (1969-1972) et de la Fédération

anarchiste (2003)

Laureano Cerrada Anarchiste et Faussaire

Café Combat

Miguel Sarro 25 mar. 2024 244 p., 10 €

Café Combat est un livre sur Laureano Cerrada qui fut à la fois anarchiste, faussaire et membre de la CNT espagnole dès les années 1930. Exilé en France en 1939, il mit son expérience pour confectionner de faux documents au service de la Résistance française durant l’occupation nazie. À la fin de la guerre civile espagnole, après la victoire de Franco, il continua de militer au sein de la CNT en exil (avant d’en être exclu), parallèlement à son activité de falsification de documents (passeports, visas...) et de fabrication de fausse monnaie.

Café Combat ne traite pas de la guerre civile en Espagne, ni de l’histoire de la CNT en exil en France même s’il y est fait référence à travers les actions et activités de Laureano Cerrada. Ce livre ouvre le débat sur l’illégalisme, l’action clandestine, et l’activité de certains anarchistes espagnols durant leur exil en France.

L’auteur, Miguel Sarró « Mutis », nous livre ainsi un travail d’enquête de plus de quinze ans, se basant sur des livres, journaux, rapports de police et témoignages directs, qui nous plonge dans l’histoire souterraine et obscure du mouvement libertaire espagnol exilé en France, à travers la vie d’un homme complexe et contradictoire sur lequel pèse encore aujourd’hui un grand silence.


une étape cruciale

La décroissance libertaire

Jean Pierre Tertrais 23 mar. 2024 130 p., 8 €

C’est une évidence qui ne date pas d’aujourd’hui. La terre est un espace fini dont les ressources ne sont pas inépuisables.? C’est une évidence qui, pourtant, ne l’est toujours pas pour certains.

Les maîtres du monde, en effet, ont du mal à s’y faire. Normal. Ils sont tatoués au profit, à la toute-puissance, à l’absence de limites, au pillage des biens communs, à l’exploitation et à l’oppression de tout ce qui peut l’être, et, ça ne s’invente pas, à la croyance imbécile en leur immortalité. Mais...

Mais, pour autant, la réalité étant ce qu’elle est et leur mordant la nuque, les derniers borgnes de chez eux commencent à entrevoir le début d’un effondrement de leur logique capitaliste version privé ou d’État. Le dérèglement climatique, la fonte des glaciers et des pôles, l’épuisement des ressources de tous ordres, l’inflation démographique, la montée en puissance des intégrismes poli- tiques et religieux... ça remet en question leur croyance en une croissance sans fin de tout et de son contraire. Bref, c’est un choc !

Confrontés à l’évidence, mais toujours au- tant tatoués à leur logique de toujours, ils tentent un dernier tour de piste. Et ils nous proposent la médecine de Molière d’un capitalisme « vert », tout d’ingrédients tech- nologiques et technocratiques. Du genre le tout électrique qui, bien sûr, tombera du ciel nucléaire qu’ils continueront de gérer... à leur profit. Et, ils commencent même à oser parler de décroissance. Mais de quoi et de qui... ?

Ce livre nous démontre l’inanité de cette « médecine » capitaliste et technocratique. Il en appelle simplement au bon sens. Au bon sens de la nécessité d’une décroissance économique de l’inutile et du superflu au profit d’une croissance de l’utile et du nécessaire, et d’une croissance sociale. Il en appelle à la gestion en « bon père ou mère » de famille, partageuse des ressources de la planète. À une maîtrise de la problématique éducative via l’éducation. À... !

Il en appelle simplement à une décroissance économique, politique, civilisationnelle... libertaire !